Dernières nouvelles avant Auschwitz
Il y a six lettres. Six preuves de ce qu’a été la vie et autant d’appels au secours. Correspondances où on lit les noms, les lieux, les mots, les dates…
C’est un peu la géographie et la sociologie de l’horreur (Paris le vélodrome d’hiver, Drancy, Pithiviers …). Des lettres écrites de ces camps où le régime de Pétain interna les Juifs – avant même que le » camp » ne fasse partie du dispositif privilégié par les nazis dans leur politique de persécution antisémite.
Ces lettres ne sont pas mon héritage familial. Je les ai pourtant entre mes mains depuis quelques jours. J’en tremble. Je les protège comme un trésor, comme si elles m’avaient appartenu. Elles en disent tant ! Lire la Suite…
Esther Gutmacher, j’ai écrit ce texte pour toi
Elle s’appelait Esther Gutmacher. Elle avait 13 ans, lorsque le 24 août 1942, le 23e convoi de déportation des Juifs de France, s’est ébranlé. Il est parti de Drancy, destination l’enfer d’Auschwitz. Esther était dans l’un des wagons. Elle n’est pas revenue d’Auschwitz. Lire la Suite…
La Boisse: Un Mémorial sur mon chemin
Je ne connaissais pas son existence. Moi, si sensible à la mémoire de la Shoah, je ne savais pas qu’à une demie-heure de chez moi, il y avait ce mémorial. Le mémorial de La Boisse, route de Balan dans l’Ain. C’est le hasard qui me l’a balancé en pleine figure, en plein cœur. Lire la Suite…
Juste des héros
Les mémoires juives par Myriam
Les personnes reconnues « Justes parmi les Nations » reçoivent de Yad Vashem un diplôme d’honneur ainsi qu’une médaille sur laquelle est gravée cette phrase du Talmud : « Quiconque sauve une vie sauve l’univers tout entier ». C’est la plus haute distinction civile de l’état d’Israël.
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La mémoire
Je n’ai pas vraiment une culture juive, je ne suis pas du tout religieuse, mes parents ne l’étaient pas du tout, et j’ai de grandes lacunes en ce qui concerne la culture juive. Ce que j’ai en moi, c’est […] la mémoire de la Shoah, oui, ça oui, la mémoire des déportations.
Simone VEIL
Juste des héros
Les personnes reconnues « Justes parmi les Nations » reçoivent de Yad Vashem un diplôme d’honneur ainsi qu’une médaille sur laquelle est gravée cette phrase du Talmud : « Quiconque sauve une vie sauve l’univers tout entier ». C’est la plus haute distinction civile de l’état d’Israël.
A propos des Justes
« En honorant ceux qui ont refusé de se plier à la fatalité de la volonté exterminatrice de l’idéologie nazie, la médaille des Justes contribue à rétablir l’Histoire dans sa vérité. »
Simone VEIL
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